Communiqué de presse de l’AFSCA à l’occasion de la 17ème Journée mondiale contre la rage
Déjà 32 foyers de rage en Europe cette année, l’AFSCA rappelle l’importance qu’il y a à respecter scrupuleusement les règles sanitaires
Jeudi 28 septembre - L’AFSCA rappelle que la rage tue encore chaque année des dizaines de milliers de personnes et encore bien plus d’animaux. Depuis le 1er janvier 2023, pas moins de 32 foyers de rage ont été signalés en Europe - principalement en Roumanie et en Moldavie.
La rage est l’un des virus les plus mortels au monde pour les humains et les animaux. Des dizaines de milliers de personnes décèdent chaque année de cette maladie. On peut contracter le virus après avoir été mordu, griffé ou léché par un animal infecté. Les chiens infectés sont responsables de 99 % des cas humains et 40 % des victimes sont des enfants de moins de 15 ans.
Ce que l’on a tendance à oublier parfois, c'est que la rage est encore très présente dans des destinations de vacances populaires telles que la Turquie où pas moins de 126 foyers ont été signalés depuis le 1er janvier 2023.
Grâce aux efforts importants déployés par le passé, la Belgique est indemne de rage depuis 2001. La vaccination contre la rage n’est pas obligatoire dans notre pays. Mais aucun risque ne peut être pris ! Dès lors, les personnes qui emmènent leur chien ou leur chat à l’étranger - et ce même pour un court séjour en France ou aux Pays-Bas par exemple - doivent avoir fait vacciner au préalable leur animal contre la rage. Il en va de même pour toute personne qui ramène un chat ou un chien en Belgique.
La rage est une maladie vicieuse et … fatale
Il peut s'écouler 6 mois avant qu'un animal contaminé ne présente les premiers symptômes mais, deux semaines avant leur apparition, l'animal peut déjà avoir contaminé d'autres personnes et animaux. Une fois que les symptômes de la rage apparaissent - salivation accrue, agressivité, paralysie, fièvre, maux de tête, perte d'appétit - il n'y a pas de remède.
Ainsi, malheureusement, une infection par la maladie a toujours une issue fatale.
Les personnes qui voyagent à l'étranger avec leur animal de compagnie doivent donc d'abord le faire vacciner à temps. Et toute personne amenant un chien ou un chat en Belgique doit également le faire vacciner au préalable. Si l'animal n'est pas correctement vacciné, il peut tout simplement être refusé à la frontière. En cas de suspicion d'infection, il n'y a pas d'autre choix que d’euthanasier l'animal.
L’AFSCA s’engage au quotidien dans la lutte contre la rage
En Belgique, l’AFSCA, bien qu’elle soit surtout connue pour ses contrôles dans l’ensemble de la chaîne alimentaire, est également responsable de la prévention et du contrôle des maladies animales réglementées, y compris de la rage.
L’AFSCA s’engage activement dans la lutte contre la rage et sensibilise les propriétaires d’animaux de compagnie. Voyez à ce sujet La Minute fédérale diffusée fin avril 2023 sur 4 chaînes de télévision belge.
En collaboration avec les autorités douanières, l’AFSCA veille donc au respect des règles et restrictions sanitaires pour l’introduction d’animaux en Belgique. En outre, vétérinaires et AFSCA travaillent main dans la main pour détecter les cas d’importation à risque d’animaux de compagnie (achats via Internet, retour de vacances avec un chiot, …).
Quelles sont les exigences pour voyager avec son animal de compagnie?
Vous souhaitez emporter votre animal dans un autre pays de l’UE | Vous souhaitez emporter votre animal en dehors de l’UE |
Les conditions habituelles s'appliquent :
En outre, un traitement contre le ver Echinococcus multilocularis pour voyager en Irlande du Nord, en Irlande, en Finlande et à Malte. | Suivant le pays de destination :
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Vous souhaitez ramener un animal en Belgique depuis un autre pays de l'UE ou vous souhaitez ramener votre propre animal en Belgique après un voyage dans l'UE | Vous souhaitez ramener un animal en Belgique depuis un pays en dehors de l'UE ou vous souhaitez ramener votre propre animal en Belgique après avoir voyagé dans un pays hors de l’UE |
Les conditions habituelles s'appliquent :
| L'animal doit toujours être identifié (avec un transpondeur), valablement vacciné contre la rage et accompagné d'un passeport européen ou d'un certificat sanitaire (selon le cas).
Pour un certain nombre de pays, l'exigence d'un test sérologique s'y ajoute. Ce test sanguin permet de vérifier si la vaccination a bien fonctionné et par conséquent si l'animal est suffisamment protégé.
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David Clarinval, ministre de l’agriculture, appuie ces recommandations : « La rage reste une maladie très dangereuse en tant que l’un des virus les plus mortels au monde. Grâce aux efforts importants déployés par le passé et à une bonne sensibilisation de la population, notre pays est indemne de rage depuis 2001. Il n’y a donc aucun risque à prendre, tant pour nos animaux que pour notre population. J’encourage tous les citoyens à respecter scrupuleusement les recommandations sanitaires. »
Plus d’informations sur la rage :
http://www.afsca.be/santeanimale/rage/
Vidéo : « Vous préservez vos compagnons de la rage ? Nous aussi » :
https://www.favv-afsca.be/consommateurs/videos/rage.asp
Aline Van den Broeck